Développement d'un film négatif couleur

Le développement d'un film négatif couleur est la première étape de la production de photographies couleur. Elle sera suivie du tirage sur un papier couleur.



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Photographie argentique - Technique photographique - Technique cinématographique

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  • Il exprime le contraste de l'émulsion selon le développement.... Les couches composant le film couleur ne sont pas teintées à la fabrication.... La gélatine teintée en jaune absorbe la composante bleue qui est enregistrée... analogues à celle d'un film négatif, surtout pour la température de couleur.... (source : tercoif.club)
  • développement couleur avec un coulant jaune à la fin on élimine l'argent.... film négatif couleur conséquences de la structure par trois couches ? Coupe d'un film de ... Courbe réel d'un film diapositive : Les courbes ne sont pas... (source : abmt.unibas)
  • Juxtaposé au film, ce dernier sert à déposer la couleur exactement et rapidement sur les copies.... bleu et jaune et en superposant les positifs dans la couleur principale... pourrait reproduire les couleurs après développement /coloration des 3 couches.... Kodak avait sorti son 1er négatif couleur en 1942.... (source : dvdenfrancais)

Le développement d'un film négatif couleur est la première étape de la production de photographies couleur. Elle sera suivie du tirage sur un papier couleur.

Un négatif couleur a une forte dominante orange qui rend l'image complexe à interpréter.

Principe

Après quelques procédés additifs complexes (projection de trois négatifs monochromes ou trichromie comme le procédé utilisé par Prokudin-Gorskii ; l'Autochrome (1905) produisant des images projetables qui ne pouvaient être reproduites que grossièrement sur papier avec les techniques de l'imprimerie), les négatifs couleur modernes, soustractifs, apparaissent avec l'Agfacolor en 1936 mais en particulier le Kodacolor (fin 1941). Ils ne seront popularisés que dans les années 1950 avec la commercialisation de pellicules en cartouche 135 et permettront le tirage d'épreuves sur papier à un coût abordable.

Le principe de base est la superposition de trois couches d'émulsions sensibles respectivement aux trois couleurs primaires : couche sensible au bleu, scindée par une couche filtre jaune des couches sensibles au vert et au rouge. Le filtre jaune bloque la composante bleue de la lumière. Chacune des trois couches principales comporte des grains de bromure d'argent sensibles à la lumière et un coupleur qui permettra de former un colorant au cours du développement chromogène. Lors de ce dernier, chaque coupleur réagit à proximité des grains d'argent exposés et libère un colorant de couleur complémentaire. Le révélateur chromogène va s'oxyder en réagissant à l'endroit où les sels d'argent ont reçu de la lumière. Cet argent réduit sera éliminé grâce au blanchiment. Le révélateur oxydé va réagir avec les leuco-colorants (ou coupleurs colorés) et donner, selon la longueur d'onde de la lumière reçue par le film, des colorants jaune, magenta ou cyan et ainsi moduler sur le film négatif l'ensemble des informations de couleurs du sujet original.

Ces colorants sont cependant insuffisamment sélectifs et «polluent» le rendu des autres couches :

Pour compenser ces colorations secondaires, un masque est ajouté aux deux dernières couches :

Ces masques forment lors du développement une image négative qui compense les dominantes indésirables, au prix d'une couleur uniforme orangée qui est filtrée au tirage.

Les couches filtre et anti-halo deviennent transparentes lors du développement.

Les films les plus récents comportent une couche complémentaire sensible au cyan devenant magenta clair, pour un rendu optimal des nuances douces et surtout de la peau.

Procédé soustractif type Kodacolor : l'image sur la pellicule, l'image négative et l'image positive

Procédé C41 de développement de film négatif couleur

Le procédé C41 de développement est le plus commun, autant pour les amateurs que pour les professionnels. Il est compatible avec la quasi-totalité des émulsions négatives couleur actuelles.

Bain Température Temps Agitation Entretien Remarques
Révélateur 37, 8 °C (± 0, 15 °C) 3 min 15 s recirculation ou bullage à l'azote
Blanchiment 38 °C (± 3 °C) 6 min 30 s bullage à l'air
Lavage 38 °C (± 3 °C) 3 min 15 s eau
Fixateur 38 °C (± 3 °C) 6 min 30 s recirculation ou bullage azote ou air
Lavage 38 °C (± 3 °C) 3 min 15 s eau courante eau
Rinçage 38 °C (± 3 °C) 1 min 30 s solution de rinçage
Stabilisant
Séchage 40 ∼ 68 °C ad libitum

Dans ce procédé, seul le temps de traitement dans le révélateur doit être exactement respecté ; pour les autres étapes, les indications forment une pratique standard donnant la possibilité une automatisation du traîtement (machines à rouleaux ou transfert). Il est recommandé de procéder à une mise en température du négatif (5 minutes à 38 °C, à sec) avant de le plonger dans le premier bain.

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 14/04/2009.
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