Conservation et restauration des films

Pour exister comme œuvre, un film doit vivre sur l'écran. Restaurer un film consiste à le remettre dans une forme aussi proche que envisageable de la forme d'origine.



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Conservation du cinéma - Photographie argentique - Technique photographique - Technique cinématographique

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  • Si aujourd'hui la restauration de film est un procédé essentiellement manuel, .... Les paramètres concernant la qualité d'image doivent par conséquent être déterminés..... les supports de films photographiques, se détériorent tous à une vitesse... (source : arsag)

Pour exister comme œuvre, un film doit vivre sur l'écran. Restaurer un film consiste à le remettre dans une forme aussi proche que envisageable de la forme d'origine.

Les technologies évoluent. Le format de l'image et la fréquence de défilement ont été modifiés avec la révolution du sonore.

Conserver

La Cinémathèque royale de Belgique donne priorité absolue aux travaux élémentaires liés à la conservation des collections acquises : magasinage, pré-inventaire sur la nature et l'état physique des films, métrage, classement physique, tirage des contretypes de préservation et de positifs de projection, construction, aménagement, climatisation et entretien des dépôts.

Problèmes liés à la conservation :

Restaurer

Dans le cas où la Cinémathèque royale de Belgique possède plusieurs copies d'un même film, un travail de comparaison et de réfection (décollage, nettoyage, dérayage, réparations des perforations, etc. ) doit être entrepris pour reconstituer une copie d'archive aussi fidèle que envisageable à l'œuvre originale.

Certains films - essentiellement parmi les muets - parviennent à la Cinémathèque royale de Belgique sous une forme lacunaire ou problématique (sans titre original, sans générique, dans un état précaire). Dans ce cas il faut identifier le film, restituer son origine, son métrage original, ses intertitres etc. La reconstitution d'un film peut nécessiter de rassembler des matériels éparpillés à travers le monde et d'effectuer des recherches dans des fonds de documentation filmographique.

La Cinémathèque royale de Belgique possède son propre laboratoire où sont effectués les travaux de restauration (du moins pour les films noir et blanc), y compris le tirage de copies. Priorité est donnée à la restauration du patrimoine cinématographique belge.

Le format

L'image muette, qui remplissait la totalité de la surface du film, a été amputée, fin des années 20, pour laisser la place à la bande son photographique. Pendant quelques années, c'est sous cette forme carrée que les films furent projetés, mais pour redonner un aspect rectangulaire, on a aussi rétréci la hauteur de l'image et augmenté l'inter-image. Les formats panoramiques, dans les années cinquante, ont aussi diminué la hauteur de l'image.

La fréquence

La lecture du son optique rendait indispensable la stabilité rigoureuse de la vitesse de défilement du film, et par conséquent la normalisation de sa cadence de projection. La cadence n'a malheureusement jamais été fixe : au tournage, avant l'arrivée du moteur, les scènes pouvaient êtres tournée à des vitesse énormément différentes pour des raisons de mise en scène – pour les scènes d'action, par exemple –, dû à la fatigue du cadreur ou les contingences techniques. Le projectionniste lui-même modifiait la vitesse de défilement, parce qu'il trouvait cela mieux, ou pour rattraper du temps sur le programme. La vitesse de projection des films muets étaient fréquemment bien plus élevée que la vitesse de prise de vue. Elle tend à augmenter au fil des années. Les studios riches tournaient plus vite, les pauvres moins. Il importe de respecter au plus juste la fréquence d'origine ou, en tout cas, de restituer le plus précisément les mouvements.

Le fait de voir des films muets ayant été tourné à une cadence de 16 à 18 images par seconde (IPS) est une pure coïncidence. Cela a donné l'illusion que l'ensemble des films étaient tournés à 16 IPS. Il existe des cue sheet (feuilles d'indication), fréquemment particulièrement claires, suggérant des thèmes musicaux mais également la vitesse correcte de défilement d'un film. Ça ne suffit fréquemment pas à déterminer la vitesse originale. Une des fonctions du projectionniste étaient de réguler la vitesse de défilement. Mais chacun a un sens du rythme différent. Généralement, les films doivent défiler à une vitesse qui diminué l'effet de clignotement et qui facilite la fluidité des mouvements. Les films nitrates, hautement inflammables, devaient êtres projetés moins rapidement, pour éviter l'embrasement. Les films muets étaient fréquemment projetés à une vitesse énormément plus rapide que celle utilisée lors du tournage. [L'auteur revient sur les évolutions du matériel. Les évolutions ont été faites selon la vitesse de projection, généralement entre 20 et 24 IPS. ] Quelquefois, la vitesse de tournage était sciemment modifiée. Les scènes d'action étaient tournés à une vitesse plus élevée. En conclusion, il n'y a pas de standard pour la vitesse de défilement des caméras durant la période du cinéma muet et , pour des raisons commerciales, la vitesse de projection recommandée ne correspondait quelquefois même pas à celle de la caméra au moment du tournage.

La présentation moderne

Toute projection expose un film à la friction mécanique d'une machine et risque de l'endommager ou de le détruire. Parfaitement, les films ne peuvent être projetés avant qu'une matrice négative en soit réalisée qui en permettrait la reproduction en cas d'accident. La Cinémathèque royale de Belgique a pu protéger une part importante de ses collections rendant ainsi envisageable la projection des films.

Le plus fréquemment, la Cinémathèque royale de Belgique est dépositaire des films sans posséder les droits de représentation qui y sont attachés. Il serait absurde de conserver une collection de films qui ne peut être montrée. Grâce à ses bons rapports avec l'industrie du cinéma, la Cinémathèque royale de Belgique a obtenu le droit de projeter les films dans des contextes non commerciaux : culturel, pédagogique, scientifique. C'est dans cette perspective que le Musée du Cinéma a été créé en 1962 au sein du palais des beaux-arts de Bruxelles.

La diffusion dans les médiathèques.

La solution parfaite consiste à projeter le film restauré comme une copie conforme avec un matériel adapté au film muet, en respectant le cadre (utilisation de fenêtre adaptée), la fréquence (utilisation de matériel donnant la possibilité la vitesse variable). Deux solutions pour la musique : avoir un orchestre en direct au moment de la projection (mieux, mais cher) ou la diffusion d'une musique enregistrée, sur le film ou par synchronisation.

La diffusion commerciale

Pour entrer dans le circuit commercial, le film doit être adapté au matériel actuel. L'image est par conséquent recadrée, quelquefois mutilée. On double quelquefois les images au tirage pour passer d'une cadence faible à 24 images par seconde, ce qu'on nomme le «Stretch Printing» mais qui reste médiocre.

Bibliographie

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 14/04/2009.
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