Lexique SFX

Cette page liste les principaux termes techniques utilisés pour décrire les effets spéciaux utilisés dans la réalisation de films.



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Effets spéciaux - Technique cinématographique - Lexique

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  • Effets spéciaux numériques (SFX). Effets visuels réalisés sur ordinateur, ... Le terme englobe la totalité des étapes de finalisation d'un film après son... sert à recréer les mouvements d'une caméra réelle sur une caméra virtuelle.... du tournage et dans un deuxième le traitement logiciel des images tournées.... (source : artfx)
  • On pourra par exemple citer les films Metropolis de Fritz Lang (1927) ou bien... de contrôler le mouvement des maquettes et de la caméra par ordinateur.... (source : july.fixedreference)

Cette page liste les principaux termes techniques utilisés pour décrire les effets spéciaux utilisés dans la réalisation de films.

Quand on filme un écran de télévision ou d'ordinateur avec une caméra, il apparaît sur l'écran de la TV, un balayage qui le traverse régulièrement. Ceci est dû au fait que la caméra n'est pas synchronisée avec l'écran. C'est toujours plus visible, si on filme avec une caméra à film car elle tourne normalement à 24 images par seconde tandis que les écrans de télé sont à 25 ou 30 images/seconde (voire plus pour les écrans d'ordinateurs). Il faut alors utiliser des écrans ayant une électronique spéciale et qui vont fonctionner à 24 images par seconde, et de manière synchrone avec la caméra, de manière à éliminer cet effet indésirable.
L'accéléré est obtenu en enregistrant les images d'un film à une vitesse inférieure à la vitesse de projection. A titre d'exemple, au cinéma, la cadence est de 24 images par seconde. Si on filme un plan à 12 images par seconde, lors de la projection les mouvements contenus dans ce plan sembleront aller deux fois plus vite. On l'utilise fréquemment pour accélérer un lever ou coucher de soleil. On l'utilise aussi pour accélérer des poursuites de véhicules mais c'est fréquemment assez voyant et doit par conséquent être utilisé avec parcimonie (Voir Ralenti).
Dispositif optique (type prisme) qu'on place devant la caméra et devant le projecteur et qui comprime puis décomprime l'image dans le sens horizontal. Ce procédé permet d'enregistrer une image particulièrement large sur une pellicule de taille normale. C'est le procédé à la base du Cinémascope, par exemple.
Créatures réalisées généralement avec une peau en latex et des mécanismes internes servant à lui donner une apparence de vie. Il s'agit fréquemment de simples câbles qui sont actionnés à distance par des opérateurs, pour réaliser une action simple. Les modèles les plus particulièrement élaborés disposent de servomoteurs radiocommandés. Les mouvements les plus complexes peuvent être enregistrés par un ordinateur et rejoués à volonté.
La balance des blancs permet, sur une caméra vidéo, de régler la couleur dominante selon l'éclairage ambiant (on parle de la température de la couleur). On réalise ce réglage en présentant devant la caméra une surface qu'on sait être blanche. L'électronique de la caméra peut alors modifier les réglages internes de l'appareil pour que cette surface apparaisse blanche lors de l'enregistrement. Il faut évidemment refaire cette opération chaque fois qu'on change de conditions d'éclairage. On peut aussi délibérément tromper le camescope en lui présentant une surface non blanche. Ainsi, certaines personnes font la balance des blancs sur la peau de leur main pour obtenir des tons plus doux.
Banc optique avec une caméra fixée au-dessus d'un plan de travail qui sert à réaliser les titres des films. De plus en plus, le banc-titre tend à être remplacé par des ordinateurs qui permettent des traitements plus complexes sans perte de qualité. (voir aussi Truca).
C'est une bande son qui ne contient que les bruits et la musique du film. Elle permet d'ajouter ensuite aisément les voix des acteurs pour le doublage des films à l'étranger.
Assistant en chef du Gaffer (chef électricien).
Consiste à agrandir le format d'un film, par exemple, en le passant du 16mm au 35mm via un appareil optique.
Fond bleu sur lequel on filme des acteurs ou objets. Ce fond bleu sera ensuite remplacé par une image ou un film (Voir Chroma Key). Avec l'utilisation de la vidéo, les fonds bleus sont fréquemment remplacé par des fonds verts.
Il s'agit d'un problème lié à l'utilisation de principe de l'écran bleu (Voir Blue screen). Si la couleur de l'écran (par exemple le bleu) se reflète sur la silhouette de l'acteur qui se trouve devant ce fond, il va se créer une tache bleue. Quand on remplace la couleur bleue par un fond, la tache risque de créer un «trou» (dans lequel on verra le fond) dans la silhouette de l'acteur.
Le dispositif du cache/contre-cache sert à n'exposer qu'une partie de la pellicule à la lumière en plaçant un cache devant l'objectif de la caméra. On rembobine le film et on peut tourner une nouvelle fois la scène avec le cache contraire (contre-cache). On peut ainsi avoir sur la même image des portions tournées scindément. Cela demande généralement une caméra idéalement fixe. Cela sert à réaliser des trucages comme la naissance d'un comédien en plusieurs exemplaires pour un rôle de jumeau, par exemple. Ce dispositif a été actuellement abandonné au profit des caches numériques qui permettent une liberté d'action bien plus grande. Voir Incrustation.
Procédé qui consiste à remplacer une couleur de l'image par une autre image. Il s'agit fréquemment d'un fond bleu ou vert qui est remplacé par une image fixe ou mobile (Voir Blue screen et Incrustation).
Il s'agit une sorte d'aquarium rempli d'eau et dans lequel on verse différents produits, comme du lait, pour créer des formes nuageuses qui pourront ensuite être positionnées sur des plans pour simuler la formation d'un orage, etc.
Procédé qui consiste à manipuler les éléments d'un film, filmés scindément (premier plan, second plan, arrière plans) grâce à un ordinateur pour créer des images virtuelles. Remplace énormément d'anciens procédés de trucages optiques en offrant une meilleure qualité finale et des possibilités nouvelles.
Forme le fond du décor dans un studio. C'est fréquemment une très grand panneau en toile sur lequel a été peint un paysage, une rue, etc. C'est un principe directement repris des techniques de création des décors de théâtre. Il peut aussi s'agir d'une maquette. On y utilise fréquemment le principe de la Perspective forcée.
Chariot à roues sur lequel est positionné un bras où on fixe la caméra. Un technicien, le chef machiniste, peut alors pousser ce chariot dans différentes directions pour permettre un mouvement de caméra.
Technique qui consiste à filmer des maquettes qui sont censées se trouver sous l'eau (par exemple, un sous-marin) à l'air libre avec des éclairages bleus et de la fumée pour recréer la sensation que l'objet est sous l'eau à grande profondeur.
Nommé selon John Dykstra, l'un des créateurs des effets spéciaux de La Guerre des étoiles (1977) de George Lucas. Cette technique, découverte par John Dykstra et Al Miller, est une extension du Motion control où la caméra mais aussi la maquette sont en mouvement, les deux étant contrôlés par un ordinateur de façon à générer des mouvements complexes ainsi qu'à pouvoir les répéter tout autant de fois que indispensable.
Terme découvert par Ray Harryhausen, pour désigner le mélange de scènes avec acteurs et d'animation images par images. Cette technique, développée sur des films comme King Kong (1933), fut portée à son sommet par Harryhausen et lui permit de réaliser des scènes invraiidentiques pour l'époque comme celle des squelettes dans Jason et les Argonautes (1963) de Don Chaffey. Les acteurs étaient filmés dans un décor réel et faisaient semblant d'être face à des créatures ou des monstres, par exemple, en donnant des coups d'épée dans le vide. Par la suite, en studio, Harryhausen projetait cette scène image par image sur un écran par rétroprojection. Devant cet écran, il reproduisait en miniature une partie du décor réel, surtout le sol. Sur ce décor, il animait image par image ses créatures pour qu'elles semblent interagir avec les acteurs. Le tout étant refilmé image par image par une caméra. Cette technique longue et laborieuse est actuellement remplacée par l'animation 3D sur ordinateur.
Permet de filmer des images créées ou manipulées sur ordinateur pour les transférer sur pellicule. De plus en plus, ce dispositif va être remplacé par l'utilisation de projecteurs numériques dans les salles.
Miroir en partie dépoli de façon à permettre le mélange de deux images à 50 pour cent en direct devant la caméra. Est actuellement remplacé par le Compositing.
Scène qui dans la chronologie du film se passe avant l'action actuelle, dans le passé. Permet, par exemple, de revenir en arrière sur des évènements du passé ou sur des souvenirs du personnage. Un film est entièrement basé sur ce procédé, c'est Memento (2000) de Christopher Nolan (Voir aussi Flashforward).
Scène qui dans la chronologie du film se passe après l'action actuelle, dans le futur. Bien plus rarement utilisé que le flash back, permet, par exemple, de montrer des prémonitions du personnage (dans les films d'horreur surtout). (Voir aussi Flashback).
Consiste à répéter une même image pendant un certain temps ce qui donne l'impression que l'image s'est figée.
Responsable de l'appareillage électrique et de l'éclairage lors d'un tournage.
Élimination d'une partie de l'image dont on ne veut pas, par exemple, parce qu'on y voit un élément de tournage : micro, éclairage, etc.
Les images filmées sur pellicule chimique ont un grain, c'est-à-dire que si on agrandit l'image, on voit naitre des variations dans les couleurs dues à la présence des pigments chimiques. Les images générées par ordinateur n'ont pas ce grain. Pour assembler des images de synthèse et des prises de vues réelles sans que la différence soit trop visible, il est fréquemment indispensable de rajouter du grain aux images virtuelles.
Responsable des équipements nécessaires aux mouvements de caméra (dolly, grues, etc)
Toutes les manipulations que l'image peut subir. Ces manipulations sont désormais de plus en plus réalisées par ordinateur.
Mise au point de la caméra de sorte que l'ensemble des plans semblent nets, de la moitié de l'hyperfocale jusqu'à l'infini.
Permet de placer une partie de l'image dans une autre image. A titre d'exemple, en mettant des personnages dans un décor filmé scindément (Voir Blue screen).
L'infographie est la création ou la manipulation d'images sur ordinateur. La 2D correspond à l'utilisation d'images plates, en 2 dimensions. La 3D correspond à l'utilisation d'objets définis en 3 dimensions puis projetés dans une image ou une animation en 2 dimensions.
Responsable des mouvements de caméra d'un film. C'est lui qui va pousser la dolly, le chariot de travelling, la grue, etc, selon le mouvement des acteurs et du rythme d'une séquence.
Petite caméra utilisée pour filmer des maquettes ou dans des lieux inaccessibles par une caméra normale.
La louma est un bras long de plusieurs mètres au bout duquel on fixe la caméra dont les mouvements sont contrôlés à distance depuis le sol par le caméraman. Cela sert à filmer en hauteur de manière bien plus maniable qu'avec une grue.
Procédé identique au Chroma key qui consiste à remplacer une certaine plage de luminance de l'image par une autre image. Utilisé le plus souvent pour incruster du DV dont l'échantillonnage rend sa résolution chromatique quatre fois inférieure à sa résolution de luminance (une incrustation basée sur la luminance aura par conséquent quatre fois plus de détails).
Effets spéciaux de maquillage.
On utilise des masques pour cacher une partie d'une image, donnant la possibilité ainsi de laisser apparaître une autre image. La création de masques articulés est un procédé manuel (appelé aussi rotoscoping) qui consiste à détourer une partie de l'image avec un polygone ou avec des formes plus complexes crées à partir de courbes de bézier ou de S-Splines.
Contrairement aux masques articulés, c'est un procédé automatique qui crée un masque à partir de différentes informations contenues dans l'image. Le procédé le plus connu étant l'incrustation chromatique (Chroma key).
Les peintures sur verre permettent de remplacer par une peinture des portions de décors qui n'existent pas. Elles sont actuellement essentiellement réalisées par infographie.
technique servant à transformer une image filmée en dessin animé, découverte par Dave et Max Fleischer.
technique mécanique permettant d'obtenir des animations psychédéliques, peaufinée par Douglas Trumbull dans le film 2001, l'odyssée de l'espace
Technique qui consiste à transformer un mouvement réel d'une caméra en un mouvement virtuel pour être utilisé dans un programme de 3D.
également nommé contra-zoom ou effet Vertigo, est un effet visuel cinématographique qui combine un éloignement/rapprochement de la caméra avec un aprécisément du zoom pour garder le même cadrage du sujet principal.

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 15/04/2009.
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